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Les Prothèses

Nous avons débuté nos recherches en nous demandant  ce que le biomimétisme pouvait apporter 

à notre société.

En plus des progrès techniques incroyable que le biomimétisme a permis ; nous nous sommes 

rendu compte que l’homme a commencé à imiter la vie en remplaçant  des parties de son corps 

qu’il n’avait plus par des prothèses.

I. Définition/ étymologie

Le mot prothèse vient du latin « prothesis » qui veut dire addition (pro : pour et thèse : appuie). 

Une prothèse est un dispositif artificiel interne ou externe qui permet de remplacer soit un 

membre, soit une partie d’un membre ou un organe du corps. Elle permet de restaurer la ou les 

fonctions compromise qui sont rétablie en totalité ou partiellement.

II. Histoire

L’instinct de survie permet d’expliquer le fait que les premières prothèses apparaissent dès que les hommes ont commencé à tenir debout.

La momie d’une femme datant d’il y a environ 3000 ans permet à des chercheurs allemands de dire que les Egyptiens  amputaient et fabriquaient des prothèses. Ils ont trouvé sur cette momie, retrouvé dans l’ancienne ville de Thèbes, une prothèse d’orteil en bois sculpté composé de trois parties qui était maintenue par une gaine en cuir cousue et du textile. On sait que cette prothèse a servie grâce aux traces d’usures qu’elle présente. Les chercheurs pensent même qu’elle permettait un mouvement convenable.

On retrouve des prothèses dans les récits et poèmes datent de l’Antiquité ou dans la mythologie grecque ou romaine. Comme dans Hérodote, grand historien grec, avec l'histoire de Thereupon Hegesistratus d’Elée dans Calliope (livre IX) qui, pour échapper aux Spartes, s'amputa la jambe et se fit une jambe de bois.

Au Moyen-Âge, les prothèses n'ont qu'un but fonctionnel comme les pilons et les crochets.    

A la renaissance le français Ambroise Paré fabrique les premières prothèses articulées en métal.

 

Ensuite comme dans malheureusement beaucoup de cas, les guerres ont permis d’énormes avancées médicales. Effectivement l’industrie prothétique a connu un essor grâce aux personnes 

amputées, mutilées …

 

Tout d’abord la guerre de Sécession (1861-1865) avec 30000 amputés a permis la création de 

nombreuses entreprises spécialisés.

 

 Elles étaient soutenues par le gouvernement qui voulait  équiper ses vétérans. Mais aussi par la

mobilisation de nombreux vétérans de guerre.

 

 Le  gouvernement américains mit en place  des aides financières pour venir en aide aux nombreux

amputés des deux Grandes Guerres Mondiales (1ère :30000, 2nd : plusieurs millions) ce qui a permis un 

essor très important dans l’industrie prothétique.

 

 Des contrats entre le gouvernement américain, les universités et  les grandes entreprises ont permis que 

de nouvelles prothèses voient le jour :

 

 - vers 1950 un pied de type SACH (Solid Ankle Cushion Hell) en mousse de néoprène, qui est 

plus souple.

 

- vers 1960 un genou articulé.

 

- et avant 1970 un genou hydraulique.

 

On remarque que le principe des première prothèse reste sensiblement le même de nos jours. 

Mais une meilleure connaissance du corps humain et l’utilisation de nouveaux matériaux plus 

adaptés, car plus léger et plus résistant, permettent de nouvelles avancées.

 

 Il existe même des prothèses pour les animaux (comme par exemple : un bec pour un aigle qui 

sans lui ne peut pas se nourrir ou bien une queue artificielle rendu célèbre par Flipper. Les 

scientifiques qui ont créé cette prothèse ont inventé aussi un gel de silicone qui a permet plus de 

confort et une meilleure fluidité dans l’eau. Ces avancées servent aujourd’hui aux humains.

III. Les prothèses: causes et intégration dans la société

Il existe de nombreux facteurs qui expliquent l’amputation d’une personne :

- L’amputation congénitale se caractérise par l’absence partielle ou totale d’un membre, en effet certaine

personnes sont agénésique c’est-à-dire qu’ils naissent avec l’absence d’une partie du corps.

- D’autres maladies peuvent aussi en être la cause comme des infections de fractures ouvertes, des tumeurs

malignes ou les artérires, qui sont les plus répandu, qui peuvent être provoqués par le diabètes.

- Les accidents domestiques, du travail ou de la route mais aussi les guerres sont aussi à l'originie

d’amputations. Dans ces cas-là les nerfs doivent être réparés après l'amputation et les chirurgiens doivent

amputer à un « bon niveau » ces deux conditions sont nécessaires pour permettre un appareillage dans les

meilleures conditions du patient.                                                                               

-Le dernier facteur est religieux, effectivement, aujourd'hui certaines sanctions sont encore pratiquées

dans certains cas. La loi de l’islam peut par exemple amputer la main pour les voleurs.

 

 Beaucoup d’amputés disent ressentir leurs membres alors qu’ils ne les ont plus, on parle de "membres

fantômes ». Ils ressentent l’envie de se gratter par exemple mais d’autre ressentent aussi des "douleurs

fantômes ». Ces douleurs peuvent s’expliquer par la proprioception c’est-à-dire à la conscience que l'on a de

son corps, l’image de son propre corps que l’on a quand on ferme les yeux par exemple. Elle occupe une

plus ou moins importante dans le cortex cérébrale qui dépend de la sensibilité de chacun par rapport à ses

organes.

 

 La vie n’est pas adaptée aux personnes avec un handicap mais grâce aux  nouvelles technologies beaucoup

de personnes peuvent retrouver leur autonomie comme par exemple avec des prothèses de bain qui sont

étanche (invention de Fredéric Rauch) ou reprendre des activités comme la course grâce aux lames de

carbone.

Les prothèses sont classées en deux catégories : l’appareillage inférieur et l’appareillage supérieur. Il existe

plusieurs types de prothèse, chaque personne choisie sa prothèse en fonction de son corps et de ces désirs.

 

 A : L’appareillage des membres inférieurs dépend de la  condition physique, de l’âge, de l’activité souhaitée

et de l’origine de l’amputation. Pour les amputés en bonne conditions physique il y a les prothèses

électroniques. Ces prothèses évoluent sans cesse, il existe des centres de recherche qui compare la marche

d’invalides à celle des valides. Il existe énormément de prothèse de pieds électroniques, ou de genoux 

prothétique qui sont réalisées sur mesure (poids,  taille du patient) certaines permettent de descendre les

escaliers mais on ne peut que les régler à une vitesse constantes. D'autres prothèses fonctionnent 

automatiquement et permettent de changer l’allure de la marche et d'avancer sur des terraines accidentés

grâce à des capteurs. Les personnes avec un moignon assez long peuvent utiliser des prothèses avec des

emboitures sur mesures. 

Pour les personnes qui ont une amputation trop haute que l’on ne pouvait pas équiper, mais qui

maintenant pourrons l’être, une nouvelle technique est étudié : l'ostéo-intégration. Elle consiste à implanter

une tige directement dans l’os pour fixer la prothèse mais les infections sont pour l'instant trop fréquentes.

 

B : Pour l’appareillage des membres supérieurs certaines personnes veulent retrouver de l'indépendances,

de l’autonomie et choisissent donc des prothèses myoelectrique qui sont contrôlées grâce à au moins deux 

capteurs connectés au muscles extenseurs et fléchisseurs du moignon, 80% des gestes quotidiens peuvent 

être réalisés grâce aux capteurs que la prothèse possède (elle varier seule la pression entre autre pour que

les objets ne tombent pas). Certaines de ses prothèses permettent de retrouver le sens du toucher comme de

différencier une balle de tennis et une orange. D’autres patients n’ont pas une musculature assez

développer ou des terminaisons nerveuses qui sont nécessaires pour les prothèses amovible ou veulent

simplement cacher leur handicap et préfèrent choisir une prothèse esthétique en  silicone. Les prothèses

esthétiques peuvent être considéré comme des œuvres d’art, pour la réaliser le prothésiste prend comme 

model le membre non accidenté que l’individu possède encore (couleurs formes, taille…) pour créer le

membre manquant avec les mêmes caractéristiques.

Ils existent donc énormément de prothèses différentes certaines peuvent même être contrôlées 

par la pensée (la personne doit penser aux gestes qu’elle veut effectuer).

 

Le remboursement peut aussi être un facteur important au moment de choisir sa prothèse. En France la plupart des prothèses sont remboursés complètement par la sécurité sociale, mais certaines plus avancées

pouvant couter 10 000 euros sont réservé aux personnes ayant des difficultés a utilisées des prothèses

classiques. Les technologies nécessaires pour les différentes prothèses sont surtout  mise en place ou d'Asie,

aux Etats Unie ou en  Europe. Dans certains pays d’Afrique les  moyens sont moindres pour fabriquer ces

prothèses, des associations comme Handicap international permettent de trouver des solutions.

 

Certaines personnes sont assez fortes, malgré leur handicap elles décident de réaliser leur rêve. C’est le cas

par exemple pour Oscar Pistorius, un athlète sud-africain, qui à cause d’une maladie congénitale, né sans

péroné et à l’âge de 11 mois a dû être amputé sous le genou. Il s’accroche tout de même au sport et grâce à des prothèses des tibias en forme de patte de guépard il a obtenue de nombreuse médaille aux Jeux

paralympique et est devenue le premier invalide a participer et à être médaillé aux Jeux Olympiques. Sa 

participation n’a pas été accepté en premier lieu à cause d’un rapport d’expert allemand  qui disait qu'il

était avantagé par ces prothèse en fibre de carbone. Mais il a eu gain de cause et pu réaliser son rêve en

participent aux Mondiaux et aux Jeux Olympiques.

 

L’histoire de Rebekah Marine, la bionic  model, est aussi un exemple. Née sans avant-bras droit cette

américaine a réussi à devenir un mannequin grâce à une  prothèse myoelectrique et est maintenant connu

dans le milieu de la mode.

Ils sont tous les deux des exemples pour tous les enfants qui ont besoins de prothèse mais aussi pour nous tous.

 

 

 

La prothèse a pour but de redonner une autonomie à la personne, soulager sa douleur, la réinsérer à son

domicile et dans sa vie sociale. Cela est rendu possible grâce aux avancées technologiques qui  continuent

de voir le jour. Nous avons été marqués par l’une d’elles. Le 17 aout 2015 Maxence, 6 ans né sans main droite a reçu une prothèse réalisée par une imprimante 3D et est devenu le premier enfant équipé avec ce

modèle de prothèse. Cette réalisation 3D qui rassemble beaucoup de point positif (son prix, sa facilité de

maintenance) et qui permet à Maxence d’enfin pouvoir utiliser sa main. Grâce à cette histoire nous avons

décidé de construire notre propre prothèse 3D et donc de concevoir une structure.

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